L'Institut du Québec a estimé que la tarification carbone coûte aux ménages québécois entre 62 $ et 574 $ par an, un montant qui dépend de leur mode de vie.
Emna Braham explique que ce coût n'est pas une taxe visible, mais un surcoût répercuté par les grands émetteurs industriels soumis au système de plafonnement et d'échange (SPEDE).
L'objectif est de changer le comportement des industriels, mais le coût répercuté sert de signal de prix pour les consommateurs.
L'efficacité du SPEDE est reconnue, mais il fait face à un énorme enjeu d'acceptabilité sociale.
Écoutez Emna Braham, PDG de l’Institut du Québec, expliquer le tout, jeudi, à La commission, avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Il y a un énorme enjeu d'acceptabilité sociale actuellement sur la tarification carbone... et c'est peut-être un risque d'éroder encore plus l'adhésion du public à cette politique parce que le deal qu'on avait, c'était de dire : ''OK, on va vous taxer, on va avoir une ponction fiscale pour vous donner un signal de prix, mais les revenus qu'on va générer, on va l'utiliser pour vous aider à vous adapter''.»