Éric Gingras (CSQ) a affirmé être en accord avec les aspects concernant la transparence du projet de loi 3, mais reproche au ministre Jean Boulet de faire de l'ingérence dans la gestion syndicale.
Il s'oppose aux cotisations facultatives, arguant que seuls les membres devraient décider de l'usage des fonds, et non le ministre, donnant aussi l'exemple de l'équité salariale pour illustrer que les syndicats militent sur des enjeux qui ne sont pas de la convention collective.
Écoutez Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec, expliquer le tout, mercredi, au Québec maintenant avec Philippe Cantin.
Il a interprété l'attitude de Magali Picard (FTQ) comme l'expression de la frustration de ses membres face au gouvernement.
La CSQ déplore enfin que le gouvernement se concentre sur les lois syndicales au lieu des problèmes en éducation.
«Nous, ce qu'on dit, c'est que ce sont les membres qui décident ce à quoi servent les cotisations et non pas le ministre.»