Bernard Drainville, le ministre de l'Environnement, évalue la possibilité de revoir à la baisse la cible de réduction de GES d'ici 2035 si elle met en péril les entreprises.
Il qualifie «d'opération comptable» le transfert de 1,8 milliard de dollars du Fonds vert vers le Fonds des générations, annoncé dans la récente mise à jour économique du gouvernement du Québec.
Écoutez Bernard Drainville, le ministre de l'Environnement, défendre son bilan, mardi, au micro de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
D'après le ministre, il faut un juste équilibre entre la croissance économique et la réduction des gaz à effet de serre.
«L'objectif qu'on s'est donné comme Québécois, c'est de diminuer les GES de 37,5 % d'ici 2030. On a fait à peu près la moitié du chemin. Depuis le niveau de 1990, on a réduit de 19 %, donc la moitié du 37,5 %. Là, la question qu'on se pose en commission parlementaire, c'est “Est ce qu'on reste avec cet objectif-là de -37,5 %?”»
Un débat oppose M. Drainville à Luc Ferrandez. Alors que Bernard Drainville considère que Luc Ferrandez «fait de la démagogie», ce dernier voit dans les paroles du ministre de l'Environnement «le même discours depuis 50 ans».