Alors que l'inflation faut augmenter les prix dans tous les secteurs, les billets d'avion semblent suivre une tendance inverse.
Si voyager dans les airs reste dispendieux, plusieurs coupures dans le service offert à l'achat d'un billet permettent d'expliquer cette diminution. On note notamment que l'espace entre les sièges de la classe économique a été réduit considérablement tout comme l'offre de nourriture servie à bord.
Écoutez la chroniqueuse économique Marie-Eve Fournier commenter ce phénomène, lundi, à l'émission Lagacé le matin.
Elle a fait l'exercice de comparer les prix actuels avec ceux des 50 dernières années.
«En 1970 à Air Canada annonçait un vol Montréal-Paris à 300 $. Ça, c'est l'équivalent de 2400$ aujourd'hui [...] Dix ans plus tard, en 1980, les billets d'avion étaient encore 300$ pour Montréal-Paris, donc même prix que dix ans auparavant. Mais là, avec l'inflation, c'était l'équivalent de 1088$ aujourd'hui. Et en 1990, en pleine période Jean Leloup, le même vol était rendu 399$ Et ça, c'est 830$ à peu près aujourd'hui.»