Le déficit fédéral dépassera 78 milliards de dollars.
C'est ce qui ressort du budget du gouvernement Carney déposé mardi.
Les investissements dans les infrastructures s'élèvent à 115 milliards sur cinq ans.
En revanche, le gouvernement entend, sur la même période, réaliser des économies de 60 milliards dans ses dépenses en éliminant 40 000 postes dans la fonction publique d’ici la fin de 2028-2029, soit 10 % de ses effectifs.
Écoutez la chroniqueuse économique Marie-Eve Fournier analyser le premier budget du gouvernement libéral de Mark Carney, et surtout relativiser l'ampleur du déficit, mercredi, à Lagacé le matin.
«Ça frappe l'imaginaire, mais je pense qu'il faut regarder ça froidement, mettre ça dans son contexte. Premièrement, on a la cote de crédit la plus élevée qui existe chez Moody's, la célèbre agence de notation. Ça nous donne quand même une bonne idée de notre situation financière. La cote de crédit, c'est un indicateur que tout le monde connaît, un indicateur quand même assez fiable. Deuxièmement, il faut se comparer, et on a la dette nette en pourcentage du PIB la plus faible de tous les pays du G7.»