Les temps sont durs pour les producteurs de volailles au Québec.
La grippe aviaire H5N1, d’origine asiatique et européenne, est devenue endémique au Québec depuis 2022, touchant Lanaudière, l’Estrie et Charlevoix, avec 1,4 million d’oiseaux abattus.
Le Québec est la troisième province au pays la plus touchée par le virus après la Colombie-Britannique et l’Alberta.
Que doit-on savoir à son sujet?
Écoutez Dr Jean-Pierre Vaillancourt, vétérinaire au Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique, professeur à l’Université de Montréal, expliquer le tout, mercredi, à La commission.
«C'est un virus qui est très talentueux pour non seulement infecter des oiseaux, mais même des mammifères, incluant techniquement l'être humain.»
Benoit Fontaine, président des éleveurs de volailles du Québec, décrit pour sa part l’impact psychologique sur les producteurs, les mesures de biosécurité accrues et la compensation offerte par l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
«C'est une période très dure puisque psychologiquement, c'est très pénible de voir ces oiseaux malades et mourir à une vitesse fulgurante et devoir prendre des mesures supplémentaires.»