Des perturbations causent des maux de tête aux usagers du transport en commun montréalais lundi matin.
Les 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) entament une grève qui s'échelonnera jusqu'au 5 octobre.
La question des salaires fait obstacle à une entente.
Écoutez la présidente de la CSN, Caroline Senneville, commenter le conflit de travail entre les employés d'entretien et la STM, lundi, à Lagacé le matin.
«L'employeur nous propose d'être plus pauvre [...] La STM nous propose de continuer dans ce sens-là. On négocie depuis plus d'un an, il y a eu 100 rencontres de négociation. Cent rencontres et la STM n'a pas ajouté une cenne à son offre salariale, alors que nous, de notre côté, on a bougé à cet effet-là.»
Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM, estime pour sa part que le «statu quo n'est pas une option» et que le syndicat refuse de faire son bout chemin concernant plusieurs demandes patronales.