Dix-sept années plus tard, le SPVM a identifié le meurtrier de Catherine Daviau.
Le corps de la jeune femme, décédé à 26 ans, avait été découvert après l'incendie de son appartement du quartier Rosemont. Elle avait été agressée sexuellement, retrouvée ligotée à son lit et son corps présentait plusieurs marques de violence.
Grâce à la généalogie génétique et à l’analyse d’ADN, le laboratoire de médecine légale de Montréal a identifié Jacques Bolduc, un criminel décédé en 2021.
Écoutez les explications de la commandante Mélanie Dupont du SPVM au micro de Philippe Cantin, mercredi, au Québec Maintenant.
«C'est qu'à partir de l'ADN, on a fait un genre de portrait-robot avec certaines caractéristiques, puis, on a pu quand même progresser dans l'enquête parce que là, on savait que c'était un homme blanc, on savait qu'il avait les yeux bleus ou verts, fait qu'on n'a pu écarter certains suspects à ce moment-là, mais on n'avait quand même pas l'identité. La généalogie génétique, elle nous a apporté des familles et éventuellement un nom de suspect.»