Le gouvernement du Québec a annoncé mercredi qu’il n’investira pas dans la relance de Lion Électrique, constructeur d'autobus scolaires électriques. C'est l’impasse pour les transporteurs scolaires qui doivent remplacer prochainement une bonne partie de leur flotte de véhicules électriques. Devront-ils acheter des autobus aux États-Unis à un coût beaucoup plus élevé?
Écoutez Luc Lafrance, président-directeur général de la Fédération des transporteurs par autobus, en discuter avec Patrick Lagacé.
L'incertitude plane également sur le Programme d'électrification du transport scolaire (PETS) qui oblige les transporteurs à faire exclusivement l'acquisition d'autobus électrique depuis 2021. Ce programme sera-t-il maintenu? Et qu'arrivera-t-il des subventions gouvernementales? Les transporteurs redoutent une baisse de l'aide financière, alors qu'ils devront possiblement se tourner vers des entreprises américaines sans Lion Électrique.
«On court après le gouvernement pour avoir des réponses. [Est-ce que le gouvernement va] maintenir l'obligation [d'électrifier le transport scolaire] ou ouvrir le marché aux autres fournisseurs qui sont des fournisseurs américains avec des coûts beaucoup plus élevés? Il y a énormément de questions pour lesquelles on n'a pas de réponse encore ce matin.»