Les sociétés de transport en commun du Québec tirent la sonnette d’alarme. À leurs yeux, la stratégie d’électrification du gouvernement Legault menace directement la fiabilité et la qualité du service offert aux citoyens.
Écoutez à ce sujet Harout Chitilian, directeur général de l’Association du transport urbain du Québec, à La commission.
« Avant toute chose, nous sommes pour l’électrification, on ne demande pas au gouvernement de renoncer à ça. Ce que l’on rapporte au gouvernement, c’est une réalité opérationnelle.»
«Si on électrifie demain matin l'ensemble des 4000 autobus au Québec, c'est juste 0,4 % de réduction des gaz à effet de serre. Le vrai gain pour la planète, c'est de provoquer un transfert modal. Mais ce qu'on craint présentement, c'est que si on maintient la cible irréaliste tout en maintenant la contrainte d'acheter juste des bus électriques, on va nuire aux services existants et on va perdre des usagers.»