Eric Girard, ministre des Finances, a exprimé sa surprise face à la décote du crédit du Québec annoncée par Standard and Poor's, attribuée à l'augmentation des dépenses en immobilisations et des déficits.
Le ministre des Finances a souligné que l'agence a une approche négative à l'égard des provinces canadiennes, puisque le pays est très dépendant des États-Unis.
Quels sont les facteurs qui ont amené Standard & Poor’s a prendre cette décision?
Écoutez Clément Gignac, sénateur et économiste, expliquer ce que cette décision pourrait causer à moyen terme à la capacité d'emprunt du gouvernement du Québec, à La commission jeudi.
«[La décision] m'a étonné, parce qu'habituellement les agences de notation te mettent sous surveillance, autrement dit: elles te lancent un avertissement, il faut aller voir à New York... Suite à la rencontre, si tu as des arguments très convaincants, ça reste comme ça, ou s'ils ne sont pas convaincus, ils décotent. Mais cette fois-ci, c'est décote directement. Et ça, j'ai été étonnée. C'est quand même une première depuis 30 ans qu'on décote le Québec.»