Les médias de droite, comme Rebel News, Juno News et True North n'ont pas passé inaperçus, hier, lors du débat francophone des chefs.
La Commission des débats des chefs, qui organise l'événement, est critiquée pour leur présence.
Qui sont-ils? Bien qu’ils semblent assez marginaux, leur réseau d’adeptes est de plus en plus important, surtout depuis les 5 dernières années.
Cette présence des médias de droite, c'est bon ou mauvais pour notre démocratie?
Écoutez Fanny Samson décrire l'atmosphère post-débat marquée par une forte présence de Rebel News et d'autres médias de droite, influençant le ton des questions posées aux politiciens.
Le directeur général de La Commission des débats des chefs, Michel Cormier, se défend et dit qu'il n'avait pas le choix pour éviter une troisième poursuite.
Les tribunaux ont tranché à deux reprises en faveur du média d'extrême droite. Or, selon le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Éric-Pierre Champagne, une réflexion est nécessaire…
David Morin, professeur de politique et titulaire de la Chaire de recherche UNESCO en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent à l'Université de Sherbrooke, a aussi commenté à ce sujet.
«L'enjeu, c'est évidemment que souvent, entre l'interprétation des faits, la ligne éditoriale et parfois un certain nombre d'éléments liés à de la désinformation, c'est beaucoup plus difficile de s'y retrouver. Donc, je pense que la clé ici, c'est de dire est-ce que ce sont des médias qui font du journalisme ou qui font juste de l'opinion?»