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Les impacts des tarifs pour les entreprises d'ici

«C'est le président Trump qui l'a décidé; c'est au client américain de payer»

«C'est le président Trump qui l'a décidé; c'est au client américain de payer»
Donald Trump / (AP Photo/Mark Schiefelbein)

Après l'avoir promis en campagne électorale, et après avoir laissé planer le doute pendant les premières semaines de son deuxième mandat, le président Trump a finalement imposé mardi des tarifs douaniers de 25% affectant les partenaires commerciaux comme le Canada et le Mexique, ainsi que la Chine.

Concrètement, quels seront les effets pour les entreprises d'ici qui achètent et vendent leurs produits aux États-Unis?


Écoutez Georges-Henri Boutin, président et co-propriétaire du fabricant de portes intérieures BOCCAM, de St-Georges-de-Beauce, réagir au micro de Patrick Lagacé mardi.


«On des contrats présentement à New York. Dans un cas, le building est en cours de production. Comme j'ai répondu à mon client: "C'est pas moi qui l'ai élu monsieur Trump." Donc c'est pas à moi de payer le tarif américain. Mais c'est sûr qu'il nous a déjà demandé une réduction du prix pour essayer de combler son écart avec le 25 %. Mais on ne peut pas donner nos produits parce que Trump a décidé de mettre ces taxes-là.»

Georges-Henri Boutin

L’industrie forestière n’en est pas à son premier conflit commercial avec les États-Unis, alors que près de 25% du bois utilisé par les Américains vient du Canada. En quoi ces nouveaux tarifs impacteront-ils l'industrie?


Écoutez Jean-François Samray, président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec, faire le point à Lagacé le matin.


«Il n'y a pas personne qui a l'intention de faire de rabais, c'est le président américain qui l'a décidé, donc c'est au client américain de payer.»

Jean-François Samray

Les agriculteurs du Québec feront aussi les frais de ces tarifs, alors qu'une grande partie des exportations agricoles sont destinées aux États-Unis. 


Écoutez Martin Caron, président général de l’Union des producteurs agricoles, réagir mardi matin. 


«C'est sûr que ça a des impacts. On peut rappeler aux gens que 72 % de nos exportations au niveau de l'agriculture, de l'agroalimentaire, c'est les États-Unis. Ça a des impacts directs sur les échanges qu'on va avoir avec eux.»

Martin Caron

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