Claude Lemieux a remporté quatre fois la coupe Stanley avec trois équipes différentes (Canadiens, Devils, Avalanche) et il a disputé son lot de matchs internationaux pour le Canada.
À la veille de la finale entre le Canada et les États-Unis à la Confrontation des 4 Nations, écoutez Claude Lemieux au micro de Mario Langlois.
Que représentait pour lui de jouer pour son pays?
«C'est sûr que c'est le plus grand honneur de représenter notre pays et pour moi, c'est arrivé très vite. Juste d'être là. J'étais un joueur de quatrième trio. Avec Mark Messier ou Dale Hawerchuk, on était la troisième ou la quatrième ligne. Ça te donne une idée de la profondeur.»
Son meilleur moment international?
«Le plus grand souvenir, c'est d'avoir joué contre les Russes. Rendez-vous 1987. On était les meilleurs de la LNH et on a gagné un match et on a perdu un match.»
La rencontre Canada-États-Unis de jeudi a-t-elle le potentiel de devenir un grand match?
«Sûrement. Il y a toujours eu une grande rivalité. Surtout la manière que ça s'est passé à Montréal...»
En 1996, Lemieux et Keith Tkachuk, le père de Matthew et Brady, se battent dès les premières secondes de la rencontre. Et c'était l'idée de Claude Lemieux.
«Si je peux amener (au cachot) Tkachuk avec moi, ça va être bon pour Équipe Canada, je me disais. C'était mon intention. Ça n'a pas bien tourné. On a perdu et je me suis retrouvé avec le nez cassé (rires)».
Est-ce qu'on aurait eu des bagarres entre les Canadiens et les Américains, samedi, si la situation avait été différente?
«C'est le résultat de la rivalité et de la situation politique avec les deux pays»
Son plus beau moment en carrière, tout court?
Le but inscrit pour les Canadiens dans le septième match de la série contre les Whalers de Hartford en 1986, à son année recrue.
«C'est le but le plus important que j'ai jamais compté. Le plus beau souvenir de ma carrière», assure-t-il.
Et il explique comment il se sentait à ce moment, en fin d'entrevue.