Pourquoi faut-il qu'il y ait des crises pour que l'on décide collectivement d'aller vers l'achat local, d'acheter québécois?
C'est essentiellement le cri du coeur de Florence St-Arnaud, une jeune agricultrice et propriétaire à Saint-Stanislas, qui a publié sur son réseau social un texte hyper intéressant.
Écoutez Florence L. St-Arnaud au micro de Philippe Cantin.
«On entend toutes nos instances politiques dire que c'est le moment ou jamais de se tourner vers l'achat local. Et ce qui m'a beaucoup interpellé, ce qui a mijoté beaucoup dans ma tête en tant que productrice agricole, c'est à quel moment on a décidé que l'achat local devait devenir une réaction à une crise politique plutôt qu'une volonté ou une vision de société et de consommation globale?»
«C'est là que je me pose la question. On dirait qu'on attend toujours qu'il y ait des événements extraordinaires ou des crises pour se tourner vers les aliments du Québec, pour se tourner vers les productions, les produits québécois. Et la question qui s'impose, c'est pourquoi on ne fait pas ça sur une base continuelle et volontaire? C'est là que j'en suis.»
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