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Revoir le modèle des négociations au public

«Oui, effectivement, il faut le moderniser» -Éric Gingras

«Oui, effectivement, il faut le moderniser» -Éric Gingras
Éric Gingras / PC/Ryan Remiorz

La présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, a pris tout le monde par surprise mercredi matin en annonçant son intention de revoir le modèle actuel des négociations des conventions collectives dans le secteur public qui n’a pas été revu depuis 40 ans.

Comment les syndicats accueillent-ils cette nouvelle?


L'animateur Philippe Cantin en discute avec Éric Gingras, président de la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ).


Est-ce que madame LeBel a raison et que le modèle de négos est brisé dans le secteur public?

«Je ne dirais pas brisé. Je dirais qu'il y a place à modernisation, parce que c'est ultimement le terme qu'elle a utilisé au début. Oui, effectivement, il faut le moderniser. Je pense qu'il y a des endroits où on peut le faire. Puis elle a annoncé quand même des choses qu'elle déposera, notamment, puis ça, ça a peut-être passé un peu sous silence. Mais, il faut le dire, le fait qu'il n'y aura pas de maraudage imposé en santé avec l'arrivée de Santé Québec... Ce qu'elle dit, c'est qu'avec ce projet de loi, elle va retravailler ce qu'il y a à retravailler sur l'ancienneté, etc., mais qu'on ne va pas obliger le maraudage qui aurait nui au niveau de la stabilité. On n'aurait pas eu besoin de ça. Mais pour le reste, elle était quand même évasive.

«Maintenant, si vous me le demandez, il y a place à moderniser, bien sûr. Mais là, il faut faire attention. Ce n'est pas parce que le gouvernement a trouvé ça difficile la dernière fois que là, il veut changer les règles du jeu pour que ce soit plus facile pour lui. Ça, il y a quand même un équilibre à avoir.»

«Parce que si vous demandez au mouvement syndical comment a été la négo de 2005, la négo de 2010, la négo de 2015, ils vont vous dire: elles n'ont pas été favorables aux syndicats, et pourtant, c'étaient les mêmes règles en vigueur. Donc ce n'est pas parce qu'on ne gagne pas ou qu'on ne réussit pas à faire tout ce que l'on veut que ça veut dire que tout est brisé. Mais si vous me le demandez, bien sûr qu'on peut améliorer les choses. Puis on va être au rendez-vous pour en discuter.»

Éric Gingras, président de la CSQ

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