Des membres du syndicat des infirmières ont manifesté, mercredi, sur des viaducs au-dessus de l’autoroute Décarie, pour dénoncer l’inaction du gouvernement dans les discussions pour le renouvellement de leur convention collective.
L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, préoccupé par les négociations entre la FIQ et le gouvernement qui se trouvent dans un cul-de-sac, notamment sur la question de la mobilité de la main-d'oeuvre, a fait une sortie médiatique jeudi pour commenter le tout, une situation rare.
Écoutez Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, aborder le sujet au micro de Patrick Lagacé.
«La mobilité de la flexibilité, on ne sait pas trop comment ça se décline dans la façon dont c'est négocié. On n'a pas vu les textes, alors il y a des nuances à apporter. Parce que de la mobilité, il s'en fait dans le réseau de la santé. Mais il y a des paramètres. Et nous, on veut faire valoir la posture de l'ordre qui vise à protéger le public. Parce que [la mobilité des infirmières] ça peut se faire, mais pas n'importe comment.»