Le défenseur québécois Vincent Desharnais vivra la frénésie de la finale de la coupe Stanley, samedi, lorsque les Oilers d'Edmonton affronteront les Panthers de la Floride dans le premier match de l'ultime série éliminatoire du circuit Bettman.
Au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports, il livre ses impressions après la victoire contre les Stars de Dallas, en finale de l'Association de l'Ouest.
«C'était un rêve d'enfant. Quand tu es jeune, quand tu joues dans la rue, tu fais une finale et tu gagnes la coupe Stanley. Et là, je ne vais pas faire ça dans la rue. Je vais le vivre. C'est quelque chose d'assez spécial. Je regarde ma carrière et jamais je n'aurais pensé me rendre jusque où je suis présentement. Je suis vraiment fier de pouvoir dire que je m'en vais en finale de la coupe Stanley.»
Aucune équipe canadienne n'a remporté la coupe Stanley depuis les Canadiens de Montréal en 1993.
Et à Edmonton, c'est la fièvre.
«La ville d'Edmonton, là, c'est le chaos. Présentement, tout le monde porte encore le chandail. Aujourd'hui, il fait 20, 25 degrés au soleil et tout le monde porte le chandail des Oilers. Le monde capote, Je suis allé faire une épicerie tantôt et puis il y a un monsieur qui m'a serré la main. Il avait les larmes aux yeux. Il m'a dit: ''Dimanche, vous avez fait mon année et c'était un moment incroyable.''»
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On écoute Vincent Desharnais.