Le père de Berthierville qui avait rudoyé un ado qu’il accusait d’avoir intimidé ses deux fils dans une école secondaire a plaidé coupable à trois des quatre chefs d'accusation qui pesaient contre lui au Palais de justice de Joliette.
Il a finalement reçu, jeudi, une absolution conditionnelle et deux ans de probation.
Si le père respecte les conditions de sa probation, il n'aura pas de casier judiciaire.
Est-ce que le père s'en tire à trop bon compte?
«C'est une façon de voir les choses, mais je vous dirais que c'est pas si simple que ça. On a quand même un individu qui était sans antécédents judiciaires, qui a été accusé au criminel. Les conséquences sur son emploi, il était propriétaire d'une compagnie, il a perdu tous ses contrats, donc il a eu certainement des conséquences à ce niveau-là, de par la médiatisation de la cause. Et même si vous avez une absolution conditionnelle, ça demeure une peine au Code criminel...»
«C'était une situation qui était quand même problématique par rapport à son fils qui était victime d'intimidation depuis longtemps. C'était documenté et le père du jeune avait fait plusieurs démarches avant auprès de la direction de l'école, auprès d'une travailleuse sociale de l'école où il y avait une plainte qui venait d'être portée auprès du policier qui est intervenu en milieu scolaire. Et la situation demeurait toujours...»
En outre, le père a exprimé à la cour des remords sincères, ce qui a aussi milité en sa faveur.