L'attendu documentaire Villeneuve Pironi est disponible depuis mardi sur la plateforme numérique Crave.
Joann et Mélanie Villeneuve, la veuve et la fille de Gilles Villeneuve, décédé en 1982, discutent de leur implication dans la réalisation de ce documentaire qui passionnera les nombreux amateurs de course automobile et de F1.
Au micro de l'animateur Mario Langlois, mercredi, écoutez Joann et Mélanie Villeneuve.
Lancé en pleine semaine du Grand Prix de Formule 1 du Canada à Montréal, Villeneuve Pironi rappelle l'extrême rivalité qui existait chez Ferrari au moment de l'accident fatal de Gilles Villeneuve.
Pour Joann Villeneuve, replonger dans ses souvenirs n'est pas toujours une tâche facile.
«J'étais présente quand ils ont pris l'entente entre les deux pilotes de ne pas se battre ensemble. Je revivais ce que j'avais vécu, il y a une quarantaine d'années. C'est le morceau qui est un peu plus difficile. De regarder ou de voir l'homme de ta vie mourir ''en live'', ce n'est pas facile. C'est une mémoire émotionnelle. La mémoire tout court, on passe à autre chose dans une vie. Mais, la mémoire émotionnelle, elle, reste exactement la même chaque fois.»
Très jeune, lors des évènements tragiques, Mélanie Villeneuve a aussi revécu cette «mémoire émotionnelle», dont parle sa mère, durant le tournage du documentaire.
«Ça se faufile quelque part et puis ça devient comme un point sensible. Tout va bien, tu parles normalement et on te pose une question et ça rejoint ce point sensible là et oups, tout fout le camp. Tu peux commencer à devenir fébrile, à avoir la larme à l'oeil et tu ne sais même pas vraiment pourquoi. J'ai été capable d'aller jusque là.»
Source: Crave