Journée historique : Donald Trump est devenu le premier ex-président des États-Unis à être accusé au criminel, mardi, à New York.
L’ancien président, un homme aux multiples chapeaux — entrepreneur immobilier, animateur de téléréalité, politicien — fait face à 34 chefs d’accusation, dont complot et falsification de documents.
Ces chefs d'accusation sont tous liés à une tentative de cacher un paiement de 130 000 dollars effectué à une ancienne actrice pornographique, Stormy Daniels en 2016 (de son vrai nom Stephanie Clifford), pour qu’elle se taise sur sa relation avec M. Trump, alors qu’il n’était pas en politique.
Trump a été amené au palais de justice où il a subi ce qu’on appelle un «arraignment», c’est-à-dire la lecture des chefs d’accusation dans le système de justice américaine.
L'homme de 76 ans n’a pas été menotté. En revanche, des responsables ont pris ses empreintes digitales et son nom est fiché dans le système judiciaire.
Précisions que Donald Trump a plaidé non coupable.
-> Écoutez Richard Hétu, correspondant de La Presse à New York, qui décrit l’ambiance dans la métropole américaine.
«Malgré la présence de manifestants, quelques centaines, la situation est sous contrôle pendant que des choses importantes se déroulent à l’intérieur du bâtiment. Il y a une tension dans la ville. Ce procès met en jeu la justice et la démocratie...»
-> Écoutez également la chroniqueuse de politique américaine du 98.5, Valérie Beaudoin.
Une autre femme est impliquée dans ce procès de l'accusé, ayant le numéro 71543-23. Une playmate (Playboy) aurait aussi reçu une somme d'argent de la part de Donald Trump, qui voulait acheter son silence.
«Ce n'est pas le paiement qui est criminel, mais la volonté de cacher cette dans par de fausses dépenses», souligne Valérie Beaudoin.
