Netflix a produit le documentaire L'heure des comptes portant sur Sean Combs (Puff Daddy/P. Diddy), retraçant son ascension dans le rap new-yorkais des années 1990, la fondation de Bad Boy Records, et sa fortune estimée à 45 millions de dollars par Forbes en 2012.
Le documentaire détaille les accusations de viol, agression sexuelle, exploitation et son procès aboutissant à 48 mois de prison pour proxénétisme, tout en révélant son comportement manipulateur, violent et tyrannique, ainsi que son implication présumée dans l’assassinat de Tupac Shakur.
Écoutez Biz au sujet du documentaire, lundi, au Québec maintenant.
«C'est l'ascension et la chute d'un petit gars de New York dont le père gangster, est mort assassiné, devenu lui, producteur et entrepreneur, dont le magazine Forbes estimait la fortune à 45 millions de dollars en 2012. Pas mal quand même, pour quelqu'un qui était parti de rien. Un charmeur de serpent qui devient calife à la place du calife, c'est toujours une belle histoire. Lui-même était un rappeur médiocre. Son seul talent, c'était justement de dénicher le talent.»
«C'est une histoire universelle sur le pouvoir. On plonge dans l'élévation et la déchéance d'un vilain petit canard devenu cygne, puis d'ogre sans pitié. Une sordide d'histoire d'humain trop humain comme disait Nietzsche. L'histoire d'un petit gars mal parti qui veut prendre sa revanche sur la vie, qui croit se grandir en rapetissant les autres alors qu'il aurait pu être le prince à New York, Sean Combs n'aura été qu'un ver grouillant dans une grosse pomme pourrie.»