L'Égypte et le Qatar, deux pays médiateurs dans le conflit entre Israël et le Hamas, commencent à s'impatienter. Ils réclament que la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump soit mise en branle.
Près de deux mois après le début du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la première étape de ce plan, qui incluait la fin des bombardements et la libération des otages, est pratiquement complétée.
La deuxième phase, elle, se fait attendre. Elle prévoit notamment le déploiement d'une force internationale de stabilisation et le désarmement du Hamas. Le mouvement islamiste palestinien réclame toutefois le retrait complet de l'armée israélienne.
Écoutez Jean-François Lépine, chroniqueur aux affaires internationales, au micro de Patrick Lagacé, lundi.
Il souligne que l'Égypte, principal voisin de Gaza et Israël, souffre.
«L'Égypte se plaint que la situation continue d'être excessivement tendue. Il y a des affrontements tous les jours entre le Hamas et l'armée israélienne. [...] L'économie de l'Égypte souffre depuis le début du conflit. La circulation maritime dans le canal de Suez est à 50 % de la capacité qu'elle était avant l'attaque du Hamas parce que beaucoup de compagnies maritimes fuient cette région du monde. Donc, il y a une perte de revenus très importante pour l'Égypte.»