Le Parti libéral du Québec est plongé dans une crise depuis maintenant deux semaines. Si le dossier de Marwah Rizqy a marqué le début de la saga, il ne s’agissait visiblement que du premier chapitre.
Le Journal de Montréal a révélé à deux reprises des messages mettant en doute la légalité de la campagne de financement lors de la course à la direction du PLQ de Pablo Rodriguez. Des militants auraient opté pour des manœuvres illégales et des enquêtes, tant interne qu’externe, sont en cours.
Écoutez Alex Boissonneault, député d’Arthabaska et porte-parole du Parti québécois en matière d’éthique, commenter cette saga, précédé de Louis Lacroix, chef du bureau politique de Cogeco Nouvelles, qui résume les grandes lignes au micro de Patrick Lagacé.
Alex Boissonneault rappelle que même s’il n’y a pas de preuve du financement illégal, les allégations contre le Parti libéral du Québec sont sérieuses.
«Ce que ça vient confirmer, c’est qu’il y a quelque chose de pas net. Il y a une culture de corruption organisationnelle au Parti libéral qu’on dénonce depuis déjà un certain temps. [...] On ne peut pas faire abstraction de ce qui est en train de se passer. Il y a quelque chose de pas clair, les allégations sont sérieuses.»