Antoni Picard, un homme de 37 ans de Saint-Constant, conservait 30 000 fichiers de pornographie juvénile sur des disques durs. Les vidéos étaient terribles au point où même les enquêteurs ont été traumatisés.
Celui qui a plaidé coupable l'an dernier à des chefs d'accusation liés à la pornographie juvénile était de retour en cour lundi.
Il fait aussi face à une accusation d'incitation à des contacts sexuels sur une mineure de moins de 16 ans. Dans une lettre lue devant le tribunal, la victime a expliqué à quel point cet évènement a laissé des traces dans sa vie.
Écoutez la chroniqueuse Bénédicte Lebel et Bruno Des Lauriers, procureure de la Couronne, discuter de ce dossier troublant au micro de Patrick Lagacé.
«Du contenu si horrible que même les enquêteurs en sont sortis traumatisés. Ils ont dû cesser leur visionnement parce que c'était trop difficile. Les sergents-détectives ont dit que ça pouvait causer un traumatisme psychologique aux intervenants. Ça donne une idée.»
«C'est la première fois que je lis ça dans un de mes dossiers, que les enquêteurs cessent de visionner la preuve parce qu'ils sont confrontés à une violence hors du commun. Mais qui pourrait les blâmer?»