Le député de Rosemont, Vincent Marissal, a été expulsé du caucus de Québec solidaire (QS) samedi matin en raison de son rapprochement avec le Parti québécois (PQ).
Marissal explique que le point de rupture a été la prise de position de QS sur l'affaire de la STM (Société de transport de Montréal), qu'il jugeait «résolument et exclusivement syndicale». Il a eu l'impression que la formation politique tournait le dos «aux Montréalais» qui sont aussi leurs électeurs.
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Il évoque aussi un malaise plus profond avec la base militante, qu'il juge radicale. L'affaire la plus flagrante a été celle d'Haroun Bouazzi, qui avait déclaré voir du racisme à l'Assemblée Nationale à chaque jour. Marissal se souvient que le caucus était divisé et n'aurait même pas pu l'expulser, car «c'est les membres qui peuvent décider ça». Il se sentait «pieds et poings liés» par cette structure où une minorité pouvait forcer le caucus à réintégrer un membre, même si celui-ci posait problème.
«Le seul regret que j'ai, je vais vous le dire là, c'est que j'aurais dû partir plus tôt. J'y ai pensé, ça fait un moment que j'y pense. Et voilà, je peux malheureusement pas réécrire l'histoire, le génie est sorti de la bouteille, mais voilà, j'aurais dû partir plus tôt».
Autre sujet abordé
- Son avenir politique: il n'est pas dans les plans pour l'instant de se joindre au PQ, mais si c'est le souhait du chef et de ses collègues, et si c'est partagé par la population de Rosemont, il pourrait le faire.