Le Service de police de Montréal (SPVM) déploie désormais sur l'ensemble de son territoire un protocole spécial visant les cas d'étranglement, un geste qui, selon les données, est l'un des plus grands prédicteurs de féminicide dans un contexte conjugal.
Selon les experts et les études menées dans le cadre d'un projet pilote, lorsqu'une personne tente d'étrangler son ou sa partenaire intime, le risque que la victime soit tuée dans le futur augmente de façon très significative: on parle d'une probabilité sept fois et demie plus élevée.
Écoutez Bénédicte Lebel expliquer le nouveau protocole spécial visant les cas d'étranglement, au micro de Patrick Lagacé, vendredi matin.
«Le problème avec l'étranglement, c'est qu'il est plutôt caché. Et contrairement à ce que plusieurs pensent [...] souvent ça ne laisse aucune blessure visible.»
Autre sujet abordé
- À Acton Vale, un suspect de vol de bijouterie a aspergé d'une quantité impressionnante de poivre de Cayenne les employés et les clients, avant de s'emparer de bijoux.