La compagnie Shein a récemment ouvert une toute première boutique physique en France, ce qui soulève bien des réactions, étant donné la vente de certains articles, dont des poupées à caractère sexuel aux allures d'enfant.
Aussi, au Québec, le Conseil québécois du commerce de détail souligne qu'il aurait souhaité des mesures pour mieux encadrer ces sites qui vendent à des prix très compétitifs.
Les compagnies comme Temu et Shein devraient-elles être mieux encadrées en sol canadien?
Écoutez Damien Silès, président-directeur général du Conseil québécois du commerce de détail, se pencher sur la question, jeudi, à La commission.
«Ce qui s'en vient est catastrophique. Ce qu'il y a de navrant, c'est que ça gruge la partie des ventes en ligne québécoise. Et ces produits-là sont des catastrophes. Des études ont été faites en Europe. À peu près à 60% des produits sont dangereux parce qu'ils utilisent du plastique et des teintures mauvaises pour la santé. Aucun contrôle n'est fait actuellement, au Canada, par rapport à ça.»