Rien ne va plus entre le gouvernement et certaines centrales syndicales. Au cœur de la discorde se trouve le projet de loi visant à accroître la transparence syndicale, déposé jeudi par le ministre du Travail, Jean Boulet.
Il a tient à clarifier, sans détour, la véritable intention derrière cette réforme, affirmant qu'elle n'est pas dirigée contre les syndicats, mais bien en faveur des travailleurs. «Nous, on ne fait pas ça contre les syndicats, on fait ça pour les travailleurs», souligne-t-il.
Écoutez Jean Boulet, le ministre du Travail, et Magali Picard, présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), faire le point sur la réforme du régime syndical, au micro de Patrick Lagacé.
De son côté, Magali Picard, présidente de la FTQ, dénonce une manœuvre visant le «contrôle politique» des centrales.
Le point de friction principal demeure la cotisation facultative.
«La journée où on s'occupe que des conditions de travail et qu'on ne fait pas de lobby politique pour que le gouvernement continue à payer des congés parentaux, des retraites, des crédits aux familles des des garderies subventionnées qui ne mettent pas de ticket modérateur dans nos hôpitaux, On ne fait plus notre job.»