Le projet de loi 2, qui propose de lier 15 % du salaire des médecins à l'atteinte de cibles de performance, continue d'alimenter les discussion.
Selon Luc Ferrandez, la réforme du ministre Christian Dubé est un mal nécessaire, malgré ses défauts.
Le Québec dépense 10 milliards de plus qu’il y a dix ans en santé, mais le système est moins productif.
Après des tentatives passées — subvention des études pour les infirmières, multiplication des médecins en formation, création du GAP — qui n'ont pas donné les résultats escomptés, «il faut avancer», clame Luc Ferrandez.
Écoutez le coup de gueule de Luc Ferrandez, jeudi, à Lagacé le matin.
«Pourquoi il faut avancer? Parce que la CAQ est arrivée au bout, du bout, du bout. Puis, avant la CAQ, il y a eu Couillard, puis avant Couillard, il y a eu Barrette. Puis tout le monde a travaillé dans le même sens. [...] Parce que, là, on est dans une situation où on dépense, par rapport à 2012, 10 milliards [en santé] de plus que ce qu'on aurait dépensé si on avait suivi l'inflation puis l'augmentation de la population [...] puis on a moins de productivité.»