La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) a dépensé jusqu'à présent près de 2 millions de dollars pour contester la loi 21.
Selon ce que rapporte Le Devoir, le coût total de cette bataille juridique pourrait atteindre 2,4 M$ d'ici la fin de la prochaine année financière qui se termine le 31 août 2026.
La présidente du syndicat, Mélanie Hubert s'est défendue, indiquant que c'est une somme qui peut paraître faramineuse, mais si on divise le nombre de membres de la FAE, ça revient à 35 ou 36 dollars sur sept ans.
Écoutez Sylvain Mallette, qui a été président de la Fédération autonome de l’enseignement de 2008 à 2022, réagir au micro de Patrick Lagacé vendredi.
Le syndicaliste rappelle que la fédération ne conteste pas le principe de laïcité. Ce que l'organisation conteste, c'est l'«utilisation de la clause dérogatoire» par le gouvernement du Québec, qui «cadenasse» la loi et empêche toute contestation devant les tribunaux.
Selon la FAE, le gouvernement reconnaît que la loi «viole les droits fondamentaux».