Des Québécois tombant amoureux de robots conversationnels, notamment ChatGPT, soulignent un manque de ressources dans le système de santé.
La chroniqueuse Geneviève Pettersen, qui utilise elle-même l'IA pour des conseils d'éducation et de couple, reconnaît que ces outils peuvent «boucher un trou» temporaire, rassurer les ados ou mettre des mots sur des émotions.
La cause de ce phénomène, selon elle, est un manque flagrant de filet social et de ressources immédiates en santé mentale. Les listes d'attente pour consulter un thérapeute sont trop longues, et les robots, contrairement aux humains, sont toujours disponibles.
Écoutez la chronique de Geneviève Pettersen, jeudi, au micro de Philippe Cantin, au Québec maintenant.
«Chat GPT, quand tu lui parles, il dit jamais "Eille! Ça fait 250 fois que tu me poses la question."»