En avril 2024, une adolescente de 15 ans qui habitait en centre jeunesse s'est enlevé la vie.
La jeune, qui était en état de crise, devait être surveillée toutes les cinq minutes pendant le jour et toutes les 10 minutes pendant la nuit. Cette nuit-là, en raison d'un bris de service, c'est un intervenant au lieu d'un agent de sécurité formé qui a fait la tournée.
Vers 5h du matin, il a constaté que l'adolescente ne bougeait plus, mais a cru, à tort, qu'elle dormait. Il est finalement intervenu, mais trop tard pour sauver l'adolescente.
Écoutez Mylène Moisan, journaliste pour Le Soleil, parler du rapport du coroner et aborder les enjeux de personnel dans les centres jeunesse, au micro de Patrick Lagacé.
«Les vraies manoeuvres de réanimation, ça a pris 20 minutes et on sait que, dans ces cas-là, les premières minutes sont super importantes parce que c'est là que la différence va se jouer entre la survie ou non. Dans son rapport, la coroner se demande si les manoeuvres avaient été prises plus tôt, est-ce que ça aurait pu faire une différence. Imaginez le dilemme pour les parents, les questions sans fin...»