Les médecins de famille vont, à compter du 1er octobre, suivre le pas des médecins spécialistes et mettre fin à leurs activités d'enseignement.
Les membres de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ont voté à 91% en faveur d'augmenter leurs moyens de pression dans le cadre des négociations avec le gouvernement Legault.
Cette pause de l'enseignement fait craindre le pire aux facultés de médecine. Ce sont 4 500 étudiants qui sont touchés par ces moyens de pression et des stages d'externat risque de tomber à l'eau.
Écoutez Dr Patrick Cossette, doyen de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et président de la Conférence des doyens des facultés de médecine du Québec, qui parle des impacts de cette pause de l'enseignement.
«On demande 75% à 80% de présence au stage à défaut de quoi il ne peut pas être validé. [...] C'est un peu comme un pilote d'avion, on lui donne un cours théorique, on lui donne un cours pratique, il fait des heures en simulation, mais à un moment donné, il doit faire des heures sur un vrai appareil. Et c'est là où nous, on n'est pas en mesure de donner une certification ou un diplôme de médecine s'il n'y a pas un certain nombre d'heures qui est effectué en stage clinique.»