Des perturbations causent des maux de tête aux usagers du transport en commun montréalais, depuis lundi matin.
Les 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal entament une grève qui s'échelonnera jusqu'au 5 octobre.
Est-ce que le droit de grève devrait exister dans les transports publics?
Écoutez Luc Ferrandez aborder le tout, lundi matin, à l'occasion de son coup de gueule à l'émission de Patrick Lagacé.
Il souligne que le droit de grève est bien légitime pour les syndiqués, mais que comme pour le modèle de Postes Canada, si on maintient des conditions de travail aussi élevées pour les employés et que les revenus continuent de chuter, on continuera d'assister au déclin du transport collectif.
«Si jamais, par exemple, on leur donnait ce qu'ils veulent et qu'avec une baisse de la fréquentation, on est obligé de couper des lignes [...] On va d'avoir une réduction de l'offre de services et un maintien des conditions de travail des employés, mais ça va de toute manière mener au déclin!»