Les Grands Prix cyclistes de Québec (12 septembre) et de Montréal (14 septembre) sont marqués par la controverse: l’équipe Israel-Premier Tech, financée par un homme d'affaires israélo-montréalais, force les organisateurs des événements à redoubler de prudence.
Les services policiers de Québec et Montréal sont sur le qui-vive, notamment en raison du tumulte potentiel émanant de manifestations propalestiniennes envisagées.
En fait, les autorités s’attendent à des protestations à l'endroit de l’équipe Israel-Premier Tech, dont font partie les Québécois Hugo Houle et Guillaume Boivin.
D'autres endroits dans le monde ont fait face à de tels débordements, comme l'Espagne.
Écoutez le journaliste de La Presse, Simon Drouin, faire le point à Lagacé le matin, jeudi.
«Le nom de l'équipe canalise la frustration et la colère des gens. [...] En Espagne, la question palestinienne est très sensible. Des manifestants ont réussi à interrompre et finalement à écourter des étapes, puis à causer un peu de chaos. Il y a eu des chutes de coureurs...»
Le journaliste affirme que les deux Grands Prix tenus dans les villes québécoises ne sont pas à l'abri de ces comportements.
Le nom de l'équipe sera modifié pour les courses menées au Québec.
Notons que Sylvan Adams, amateur de cyclisme et copropriétaire de l'équipe, affiche publiquement son soutien à l'État israélien, qui est énormément contesté dans le monde pour son implication guerrière dans la bande de Gaza.