La directrice du CPE Le Petit Palais, dans le Quartier Chinois à Montréal, demande une relocalisation d’urgence en raison de la cohabitation difficile avec les itinérants.
Les employés et les enfants font face régulièrement à des personnes intoxiquées, à de la prostitution et à du matériel de consommation de drogues.
Il y a un an et demi, la directrice générale du CPE Le Petit Palais déplorait déjà que les enfants devaient être placé sous escorte policière pour les promenades.
Écoutez Sylvie Chabot, qui demande à la Société québécoise des infrastructures de casser son bail de location, ainsi que Sarah Desabrais, mère d’un enfant qui a fréquenté le CPE Le Petit Palais.
«Malheureusement, rien n'a changé. [...] Ce n'est plus un endroit favorable pour des enfants. [...] On est locataire. J'aimerais bien être entendue et avoir un petit coup de main.»
«J'ai constaté beaucoup de problèmes de toxicomanie, d'itinérance, de gens agressifs qui crient, qui tapent sur les murs avec différents bâtons. Donc, c'est un environnement qui est stressant, je dirais, quand on doit accompagner un enfant en bas âge...»