Virginie Brouillette, l'héritière d'une maison patrimoniale à Saint-Maurice, a reçu plusieurs offres d'achat seulement quelques heures après le décès de son père en 2023.
Madame Brouillette n'a jamais mis la maison en vente. Elle indique que des acheteurs potentiels l'ont approchée via Facebook ou par l'entremise du salon funéraire. D'autres ont même contacté directement sa mère, qui était alors en deuil.
Écoutez Virgine Bouchard, héritière de la maison de son père, raconter son histoire au micro de Marie-Eve Tremblay.
«Lorsque le salon funéraire m'a appelé pour me mettre au courant, j'ai dit: ''Ben voyons donc! Ça n'a donc bien pas de sens. Les gens n'ont donc bien pas de cœur.'' Je pensais que c'était comme dans les films, où les avocats courent après les ambulances pour trouver une poursuite facile. J'ai tout de suite fait ce parallèle. Je me suis dit : ''Mon Dieu, des gens appellent des salons funéraires pour obtenir des maisons à bon prix en profitant du deuil des gens.'' Et le salon funéraire m'a confirmé qu'il recevait souvent ce genre d'appels. J'étais hors de moi, je n'en revenais tout simplement pas.»
«C'est un grand manque d'empathie, mais je sais que ça existe. Je sais que c'est un modus operandi pour certaines personnes. On sait qu'il manque de propriétés, et souvent, ce sont les maisons de personnes qui décèdent. Il y a des gens qui vont profiter de ce moment-là. Si des gens le font, c'est parce que ça fonctionne.»