Des organisations qui en ont contre le contenu du cours de Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) ont distribué et déposé des lettres sur le pare-brise des voitures dans le stationnement de quelques écoles de la métropole, dont les établissements Sophie-Barat et Henri-Bourassa.
Les groupes affirment que les cours font la promotion de l’hypersexualisation des jeunes et l’idéologie de genre, ce qui menace la santé mentale des enfants.
Écoutez Jean-Léon Laffitte, vice-président de l’organisation Ensemble pour Protéger Nos Enfants, en discuter à Lagacé le matin jeudi.
Ces parents demandent au ministère de l'Éducation le retrait de tout contenu relatif à l'identité de genre à l'intérieur comme à l'extérieur du cours de culture et citoyenneté québécoise.
M. Laffitte, qui est également président de l'Association des parents catholiques du Québec, revendique le droit des parents de retirer leurs enfants des cours d’éducation sexuelle.
«C'est l'autorité parentale et ça c'est très important. C'est reconnu par toutes les chartes internationales. C'est le parent qui a l'autorité ultime sur l'éducation de l'enfant, ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les professeurs. Et au Québec, c'est très différent, d'ailleurs, où il y a des régimes pédagogiques multiples. Ici, il y a un monopole et on impose à tous les parents le même enseignement, que le parent soit d'accord ou pas. On ne respecte pas l'autorité parentale au Québec.»