Les premiers impacts du conflit de travail entre Air Canada et ses 10 000 agents de bord vont se faire sentir dès jeudi.
Des vols seront progressivement annulés par le transporteur aérien jusqu'à samedi, moment où les activités seront interrompues, à moins d'une entente d'ici là.
Écoutez Natasha Stéa, présidente de la section locale des agents de bord de Montréal d’Air Canada, et John Gradek, professeur à l’Université McGill, spécialisé en aviation et ancien cadre chez Air Canada, faire le point à l'émission de Patrick Lagacé.
«On est censés être à la table et négocier pour essayer d'arriver à une entente ensemble avant la date butoir et il n'y a rien qui se passe [...] On est à la table, on est à Toronto avec l'employeur, mais la dernière fois qu'on s'est parlé, ça fait plus que 48 heures [...] On a peur que l'employeur attende que le gouvernement s'en mêle.»
«Air Canada essaie de forcer le gouvernement à intervenir et à empêcher le syndicat de vraiment exercer son droit fondamental, qui est un droit de grève. Air Canada essaie vraiment d'inciter le gouvernement à régler le problème directement.»