Ottawa vient de renouveler le contrat de location des hélicoptères de surveillance à la frontière canado-américaine, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les résidents de Havelock, en Montérégie.
Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, cette surveillance accrue a des répercussions importantes sur leur quotidien: le bruit des hélicoptères, les patrouilles et les caméras ne riment pas bien avec tranquillité rurale…
Écoutez le témoignage Mylaine Massicotte, propriétaire de la ferme Les jardins d’en haut, vendredi, à l'émission du matin avec Jean-Sébastien Hammal.
Elle témoigne de la présence d'un climat de suspicion constant et de profilage racial accru, affectant particulièrement les minorités visibles.
«Il y a des personnes aussi de minorités visibles qui habitent dans le village, qui vont toujours se faire regarder, suspecter. Ça devient lourd, le profilage, tu peux en voir et le sentir: En fait, ce qui est fatigant, c'est de se dire si j'ai rien à cacher, pourquoi je me sentirais mal?»