Nous avons appris vendredi que les 53 000 employés du Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes ont officiellement voté contre les dernières offres patronales.
Les propositions contractuelles de la société d’État incluent notamment des augmentations salariales de 13% sur quatre ans, des primes à la signature et l’ajout d’employés à temps partiel pour assurer le service.
Écoutez Yannick Scott, directeur national de la Région du Montréal métropolitain pour le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, ainsi que Jasmin Guénette, vice-président d’affaires nationales à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.
«On s'y attendait, à cause de la façon un peu cavalière [de la partie patronale] dans les négociations, depuis les 18 derniers mois. Il faut dire aussi que la société d'État était très agressive pour essayer de faire passer son offre.»
«On pourrait retourner en grève incessamment. Et on sait qu'une grève chez Postes Canada ça coûte excessivement cher aux PME. [...] Ça sera au gouvernement fédéral de donner les coudées franches à Postes Canada pour faire les changements dont a besoin la société d'État, parce qu'elle perd à peu près 10 millions de dollars par jour.»