Depuis près d’un an, Pierre Karl Péladeau veut acquérir Transat A.T. - la société mère de l’avionneur Air Transat. Il a fait plusieurs tentatives, offrant même d'acheter la société pour seulement un dollar. Or, la Cour supérieure du Québec a rejeté lundi la demande de M. Péladeau.
Ce dernier, qui est le deuxième actionnaire (9,5% des parts) en importance de Transat, a également intenté des poursuites en justice dans ce dossier.
Il a récemment demandé à la Cour supérieure de suspendre une entente entre Transat et le gouvernement fédéral visant à restructurer la dette de Transat. M. Péladeau soutient que cette entente devrait être soumise à l'approbation des actionnaires.
Transat, pour sa part, a contesté la demande d'injonction de M. Péladeau, déclarant que ses allégations sont «sans fondement».
Écoutez les explications du chroniqueur François Gagnon à l’émission de Philippe Cantin, mardi.
«Ce qu'on a su à la Cour, c'est qu'il a fait cinq offres d'achat, sept interpellations écrites. Il a aussi demandé une indemnité de rupture de deux millions de dollars. Depuis un an, il y a eu une tension grandissante entre [les deux parties]. Pierre Karl Péladeau voulait acheter Transat pour une bouchée de pain… Mais, lundi, la Cour a tranché. C’est non.»