Le procès civil de Gilbert Rozon se déroule au Palais de justice de Montréal, où des personnalités telles que l'ancien Premier ministre du Québec Pierre-Marc Jonhson et l'auteur Guy Fournier ont pris la défense du magnat déchu de l'humour.
L'ex-premier ministre a décrit Gilbert Rozon comme un «homme cultivé et charmant [...] toujours impeccable avec les femmes», et a sous-entendu que les accusations vis-à-vis de son ami étaient probablement motivées par la jalousie.
Ces propos ont fait beaucoup réagir...
Écoutez à ce sujet, l'autrice et réalisatrice Léa Clermont-Dion au micro de Philipe Cantin.
«Ça m'a surprise de la part d'un juriste, en l'occurrence Pierre-Marc Johnson, de vraiment dénigrer le mouvement MeToo en disant que les victimes finalement veulent s'attaquer à des personnes qui ont du succès et du pouvoir. C'est une drôle de défense [...] Je suis un peu sceptique et je ne suis pas sûre que la magistrate va recevoir cet argumentaire-là comme étant particulièrement éclairant. On sait qu'il existe plusieurs profils d'agresseurs...»