La ministre de la Famille du Québec, Suzanne Roy, nourrit la critique à son endroit quant au projet de loi qui prévoit limiter à 50% le nombre de places qu'une garderie en milieu de travail peut réserver aux enfants d'employés ou d'étudiants.
C'est ce qu'explique le journaliste Thomas Gerbet dans un article publié sur le site web de Radio-Canada.
Il affirme que des universités, tout comme de grandes entreprises, dont Metro et Desjardins, sont affectées. Il faut préciser que de telles organisations payent cher pour offrir des services aux parents.
Écoutez la réaction de Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec, qui partage ses réactions face à la démarche de la ministre, à l'émission La commission.
«Les entreprises sont surprises et nous le sommes également. [...], car c'est un partenariat gagnant-gagnant. Mais, dans le projet de loi, la ministre revient en fait et dit que 50% des places seront réservées pour les familles des travailleurs, alors que l'autre moitié des places sera offerte à la communauté.»