À la police de Montréal, de nouvelles politiques obligent les officiers à informer les citoyens qu'ils ne sont pas obligés de répondre lors d'une interpellation; ils peuvent aussi quitter les lieux.
En entrevue avec Patrick Lagacé marci matin, le chef du SPVM, Fady Dagher, a souligné l'importance de ces interpellations pour contrôler les individus sous contraintes légales, tout en reconnaissant le besoin de motifs légitimes pour éviter le profilage racial.
Écoutez le commentaire du chroniqueur Luc Ferrandez qui parle de ces nouvelles méthodes du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui sont imposées à ses agents.
«J'adore, parce qu'il va continuer d'y avoir des interpellations. Elles sont nécessaires, malgré tout. Parce que lorsqu'on est dans une société qui emprisonne peu et libère rapidement. Donc, il faut être capable de contrôler des gens qui sont en situation de contraintes légales. [...] On veut qu'il y ait ce genre de vérification dans notre société.»