Au Québec, 70 % des municipalités n’ont toujours pas de premiers répondants, malgré leur rôle crucial dans les urgences médicales. Le Vérificateur général a tiré la sonnette d’alarme: près de la moitié des Québécois vivent sans ce service, souvent plus rapide que les ambulances.
Écoutez Cédric Rivière, directeur de l’Association des premiers répondants du Québec, réagir au micro de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau.
Pourquoi est-ce si difficile de recruter des premiers répondants?
«C'est à cause du budget des municipalités, la crainte d'être poursuivi si jamais ça se passe mal pour des municipalités. Puis une dernière raison, c'est le [manque de] personnel. Selon la région, il faut 10, 15 ou 20 premiers répondants pour pouvoir intervenir de façon adéquate aux appels durant l'année et des fois, on manque de personnel pour aller former des premiers répondants.»