Le rapport déposé par le vérificateur général du Québec jeudi matin est très sévère à l’endroit de la Société d’habitation du Québec.
La société, qui est responsable de répondre aux besoins des familles vulnérables en matière de logement, ne fait pas correctement son travail.
Manque d’information pour les suivis, projets de construction qui démarrent trop lentement et manque de données pour savoir si les personnes aidées sont les bonnes personnes. Voilà des exemple de ce qui est reproché à la société.
Écoutez Véronique Laflamme, porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), aborder avec Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau la question de l’accessibilité à des logements subventionnés par la Société d'habitation du Québec et des conclusions très critiques à l’endroit de celle-ci.
Ils soulignent la politisation croissante de l'aide au logement et les faibles pourcentages de logements abordables réservés aux ménages à faible revenu.
Véronique critique également le manque de données et de suivi dans les programmes de supplément de loyer, ce qui soulève des questions sur l'efficacité des mesures actuelles pour répondre aux besoins des plus vulnérables.