Alex Boissonneault, ex-animateur bien connu de Radio-Canada, est désormais candidat pour le Parti québécois (PQ) pour la partielle d’Arthabaska, où il affrontera Éric Duhaime. Cette semaine, il a été dénoncé au sujet de son passé criminel... Il s'explique lors d'une entrevue accordée à Patrick Lagacé, jeudi matin.
M. Boissonneault, a fait partie d’un groupe de jeunes militants radicaux au début des années 2000. Il a notamment été arrêté en 2001, en marge du Sommet des Amériques, parce qu’il avait comploté pour ouvrir une brèche dans l'immense clôture utilisée dans le cadre de l'événement.
Depuis quelques jours, il a tenté de s’expliquer sur diverses tribunes.
C’est d’ailleurs ce qu’il fait au cours de cette entrevue.
«C’était connu. Ce n’était pas une nouvelle qu’on avait cachée. La plupart des observateurs politiques le savaient… Je savais que j’allais devoir répondre aux questions. C’est normal. Ça s’est fait de façon pas tout à fait idéale, avec des intentions un peu douteuses. Mais, ce qui est positif, on pourra parler des enjeux importants dans Arthabaska. Je regrette ce qui s’est passé. Loin de moi l’idée de minimiser ce qui s’est passé. Toutefois, j’ai obtenu un pardon… Je pense que mon parcours témoigne du sérieux de ma réinsertion.»
Au cours de cet entretien, le candidat péquiste parle également de ses convictions politiques, y compris de la souveraineté du Québec. Il se définit comme étant de «centre droit».
Il aborde par ailleurs quelques enjeux sociaux au Québec.