Si jamais Sanimax ferme ses portes, ça entraînerait des répercussions importantes sur toute la chaîne agroalimentaire du Québec, jusque dans votre assiette, a révélé Sylvain Charlebois dans La Presse.
Écoutez Sylvain Charlebois, directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, en discuter avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
L’usine Sanimax à Rivière-des-Prairies traite plus de 460 000 tonnes de résidus organiques, principalement des sous-produits d’abattoirs et de fermes.
Les activités de l’usine sont actuellement paralysées à cause d’un litige entre Sanimax et la Ville de Montréal.
«On n'offre pas aux producteurs de porcs, de poulets, un endroit pour traiter les carcasses. Ils vont devoir aller ailleurs, puis probablement que leur coût augmenterait de 8 à 15 % pour aller ailleurs. Et tout ça ferait en sorte que produire de la nourriture coûterait plus cher...»